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lundi 28 mars 2011

Pesticides et cancer de la prostate aux Antilles


Une étude scientifique montre un lien possible entre l'exposition à certains pesticides et le cancer de la prostate aux Antilles !
Les scientifiques de l'’équipe du Professeur Belpomme ont conduit une étude multifactorielle en Martinique et en Guadeloupe afin d’élucider les causes de la prévalence particulièrement élevée du cancer de la prostate dans ces îles (une des plus élevée du monde).
L'’étude, publiée dans le dernier numéro de la revue scientifique “International Journal of Oncology”, montre que les courbes d'’augmentation des cas de cancer de la prostate divergent entre la France métropolitaine et les Antilles françaises depuis l’'année 1983.
Pour les auteurs, le fait que ces courbes ne soient pas parallèles suggère que, bien qu'’il existe une certaine sensibilité génétique propre aux populations des caraïbes, ce facteur seul ne peut pas expliquer cette augmentation de l'’incidence des cas de cancer de la prostate dans ces deux îles.
L’'étude montre par ailleurs clairement que la pollution des eaux est liée avec les zones de culture de la banane et que la population générale étudiée au milieu des années 1970 était contaminée par des niveaux extrêmement élevés de pesticides POPs comme le DDT, le HCH, l’'aldrin ou la dieldrine.
L'’étude conclut que l’'incidence grandissante des cas de cancer de la prostate en Martinique et Guadeloupe ne peut pas être liée à une modification des facteurs ethnographiques ou a un changement dans les modes de vie et suggère que des facteurs environnementaux, comme l’'exposition intense et prolongée à des pesticides cancérigènes, mutagènes et reprotoxiques peut causer le cancer de la prostate et que cette exposition pourrait être impliquée dans la croissance dramatique de l'’incidence du cancer de la prostate en Martinique et Guadeloupe

Initiative de PAN et WWF




En 2000,  le WWF a proposé une initiative pour faire face à l'accumulation de stocks de pesticides périmés dans le continent africain, dans le même temps, les négociations pour la Convention de Stockholm sur les polluants organiques persistants (POP) ont été touche à sa fin. Les pays africains ont demandé l'assistance de leurs pesticides POP, en reconnaissant qu'elles font peser de graves menaces pour la santé des populations rurales et urbaines, en particulier les plus pauvres des pauvres, et de contribuer à la dégradation des terres et de l'eau.
Pour entreprendre cette initiative, un partenariat multi-parties prenantes a été créé regroupant les compétences et l'expertise de plusieurs organisations nationales, organisations non gouvernementales internationales, les gouvernements et l'industrie. Le champ d'application de l'ASP est de 10-15 ans, mis en œuvre sur une série de projets, pour un total estimé de nettoyage et de prévention de coût de 250 millions $ US. Projet 1 de 7 pays: l'Éthiopie, Mali, Maroc, Nigeria, Afrique du Sud, la Tanzanie et la Tunisie. La planification et des activités préparatoires pour 8 pays prioritaires pour participer au Projet 2 sont en cours.